COP out
Belém vient de se terminer. Accord a minima, formules diplomatiques, tout le monde rentre chez soi. La COP des COP, qu'ils disaient.
Le même jour, une amie me parlait de la grainothèque qui vient d'ouvrir dans sa médiathèque. Des gens qui échangent des semences, préservent des variétés locales, se retrouvent autour d'un catalogue de tomates anciennes. Elle avait l'air contente.
Je ne sais pas trop quoi faire de ce télescopage. D'un côté les grandes négociations qui patinent, de l'autre des sachets de graines qui circulent de main en main. Deux échelles qui ne se parlent pas, ou peut-être que si, justement. Le vivant qui s'entête dans les interstices pendant que les institutions cherchent leurs mots.